Décembre 1937. L'armée japonaise lancée dans une guerre d'expansion coloniale en Chine prend Nankin, capitale de Tchang Kaï-chek. Durant six semaines, les troupes nippones se livrent à un massacre d'une cruauté inouïe. Le « viol de Nankin » fera entre 90 000 et 300 000 victimes. Michaël Prazan a enquêté sur le terrain, à la recherche des derniers témoins, en s'attardant sur l'histoire d'une dévastation instrumentalisée par la Chine et plus ou moins niée par le Japon.
En 1942, Bernard Prazan, 7 ans, et sa soeur sont confiés à une passeuse pour qu’elle les fasse passer en zone libre. Au moment du départ, l'enfant comprend au regard qu’elle lance à l'homme qui les accompagne qu'elle veut les livrer à la Gestapo. Mais elle se ravise. Michaël, le fils de Bernard, a retrouvé cette femme qui lui a raconté son histoire dans le film La passeuse des Aubrais.